Le sol bordelais, en plus d'être meule, jouit d'une autre particularité : la présence de petites roches au sein de la terre et en surface. Elles participent au caractère du vin et certains crus n'hésite pas à inclure cette caractéristique dans leurs noms : Château-Beaucaillou dans la commune de Saint-Julien pour n'en citer qu'un.
Tous les Bordeaux subissent grosso modo le même climat, qu'on soit à Saint-Estèphe, à Saint-Emilion ou en Graves. Situées entre l'océan, les fleuves et les forêts de pins, les vignes de la région passent des étés mêlés à des intempéries venues de l'océan, et des hivers doux, suffisamment brefs pour que le froid ne s'installe pas et ne menace les plantations. Le plus grand danger des vignes sont les gelées et non les sécheresses. L'hiver 1956 est un des cas plus sévères qu'ait connu la région. Des milliers d'hectares réduit à néant, et les quelques plantations meurtries succombèrent les années suivantes. La récolte fut mince, pour ne pas dire nul, la mine des viticulteurs grise et l'hiver tristement gravé dans les esprits de tous.
Division des plus grandes agglomérations :
Vins rouges :
Saint-Emilion = 8350 ha
Haut-Médoc = 7300 ha
Médoc = 2700 ha
Graves = 1500 ha
Pomerol = 720 ha
Vins blancs :
Graves = 1500 ha
Sauternes = 1430 ha
Barsac = 500 ha